Vladimir Poutine signe le rattachement de la Crimée à la Russie
Le HuffPost avec AFP | Lu 1310 fois | Publié
Vladimir Poutine s'est dit formellement prêt à ratifier un accord prévoyant l'intégration à la Russie de la Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine, dans un document publié mardi 18 mars sur le site du Kremlin. Dans ce document, le président russe demande aux pouvoirs publics russes (gouvernement et Parlement) d'approuver un tel accord et juge "opportun" de le ratifier.
Quelques heures plus tard, à peine, ce fut chose faite, l'homme fort du Kremlin ayant officiellement signé cet accord.
"La République de Crimée est considérée comme rattachée à la Fédération de Russie à compter de la date de signature de l'accord", indique le Kremlin.
La Russie souhaite donc bien la bienvenue à une nouvelle nation. Poutine avait déjà signé lundi 17 mars un décret reconnaissant l'indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne de Crimée. La Russie, "compte tenu de la volonté des peuples de Crimée exprimée lors du référendum du 16 mars 2014", décide de "reconnaître la République de Crimée comme Etat souverain et indépendant où la ville de Sébastopol a un statut spécial", selon le texte du décret publié par la présidence russe.
Le décret entre en vigueur "le jour de sa signature", selon ce texte.
Comme l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie
La Crimée, occupée depuis plus de deux semaines par les troupes russes, a massivement voté dimanche pour le rattachement à la Russie dans un référendum jugé illégitime par Kiev et la communauté internationale. Son parlement a décidé lundi à l'unanimité de demander officiellement l'intégration de la Crimée à la Fédération de Russie.
La Crimée devient ainsi le troisième territoire -avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie- dont la Russie reconnaît l'indépendance sans être suivie par la communauté internationale (hormis le Venezuela et le Nicaragua).
En termes de droit international, la reconnaissance de la Crimée comme Etat indépendant est une étape nécessaire pour son intégration à la Russie. Celle-ci doit faire l'objet d'un accord entre deux Etats indépendants.
Vladimir Poutine s'est dit formellement prêt à ratifier un accord prévoyant l'intégration à la Russie de la Crimée, péninsule du sud de l'Ukraine, dans un document publié mardi 18 mars sur le site du Kremlin. Dans ce document, le président russe demande aux pouvoirs publics russes (gouvernement et Parlement) d'approuver un tel accord et juge "opportun" de le ratifier. Quelques heures plus tard, à peine, ce fut chose faite, l'homme fort du Kremlin ayant officiellement signé cet accord.
"La République de Crimée est considérée comme rattachée à la Fédération de Russie à compter de la date de signature de l'accord", indique le Kremlin.
La Russie souhaite donc bien la bienvenue à une nouvelle nation. Poutine avait déjà signé lundi 17 mars un décret reconnaissant l'indépendance de la péninsule séparatiste ukrainienne de Crimée. La Russie, "compte tenu de la volonté des peuples de Crimée exprimée lors du référendum du 16 mars 2014", décide de "reconnaître la République de Crimée comme Etat souverain et indépendant où la ville de Sébastopol a un statut spécial", selon le texte du décret publié par la présidence russe.
Le décret entre en vigueur "le jour de sa signature", selon ce texte.
Comme l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie
La Crimée, occupée depuis plus de deux semaines par les troupes russes, a massivement voté dimanche pour le rattachement à la Russie dans un référendum jugé illégitime par Kiev et la communauté internationale. Son parlement a décidé lundi à l'unanimité de demander officiellement l'intégration de la Crimée à la Fédération de Russie.
La Crimée devient ainsi le troisième territoire -avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie- dont la Russie reconnaît l'indépendance sans être suivie par la communauté internationale (hormis le Venezuela et le Nicaragua).
En termes de droit international, la reconnaissance de la Crimée comme Etat indépendant est une étape nécessaire pour son intégration à la Russie. Celle-ci doit faire l'objet d'un accord entre deux Etats indépendants.
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